Quand j'ai quitté la France en 2009, tout le monde me demandait ce que j'allais bien pouvoir faire à Berlin. Quatre ans plus tard, je n'en finis pas de découvrir cette ville et d'en être amoureuse.
L'économie allemande est en pleine forme, mais à quel prix ? Celui de la jeunesse sacrifiée, de nombreux salaires misérables sans revenu minimum et d'une protection sociale qui laisse grandement à désirer.
Des centaines de demandeurs d'asile ont illégalement quitté les camps de réfugiés et ont marché plus de quatre cent kilomètres pour protester devant le Parlement allemand.
La fièvre anti-touristes fait frissonner Berlin. Une attitude étrangement oublieuse du passé allemand, à la limite du racisme, que tout Berlinois qui se respecte devrait surveiller de près.